Des chercheurs américains ont inventé un robot inspiré de la méduse et fonctionnant grâce à l’hydrogène ambiant.
Le robot, baptisé Robojelly (en anglais « jellyfish » signifie « méduse »), est constitué de matériaux à mémoire de forme.
Il est donc capable de changer de forme et de taille afin de reproduire les mouvements de la nage d’une méduse. Le but des scientifiques étant de reproduire les deux mouvements de l’ombrelle qui propulse l’animal par bonds successifs. Il contracte ses muscles pour refermer son ombrelle et évacuer l’eau qu’elle contient, ce qui entraine sa propulsion. Puis il les relâche pour retrouver sa forme initiale et recommencer les mouvements.
Plus d’informations et vidéo sur Robojelly, le robot méduse dans la suite …
Aussi, Robojelly est alimenté en énergie par des réactions chimiques créées à sa surface, expliquent ses concepteurs dans un communiqué. L’oxygène et l’hydrogène qui composent l’eau ambiante réagissent avec du platine déposé à la surface du robot pour produire de la chaleur. Cette chaleur est ensuite transmise aux muscles artificiels de Robojelly qui l’utilisent comme source d’énergie. « A notre connaissance, c’est la première fois qu’on réussit à alimenter un robot sous-marin avec de l’hydrogène ambiant comme source d’énergie« , estime Yonas Tadesse, de l’Institut polytechnique de Virginie aux Etats-Unis cité par l’AFP. Ainsi, ce robot est parfaitement autonome et n’a besoin d’aucune alimentation extérieure ou de batteries.
Pour reproduire les mouvements de la méduse, les ingénieurs du Virginia Tech ont utilisé des matériaux « à mémoire de forme » déjà utilisés dans l’industrie, enveloppés de minuscules tubes de carbone et saupoudrés de « noir de platine ». Ce système permet en théorie, au robot RoboJelly de puiser son énergie dans son environnement et de fonctionner indéfiniment, sans recours à une alimentation extérieure ou avoir besoin de remplacer des batteries.
Les ingénieurs qui ont présenté leur création le 21 Mars 2012, dans la revue scientifique « Smart Materials and Structures« , précisent que Robojelly doit encore être perfectionné avant de pouvoir être utilisé dans l’exploration sous-marine ou des opérations de sauvetage. Dans sa version actuelle, les huit segments de l’ombrelle du robot méduse se contractent simultanément, ce qui lui permet de progresser en ligne droite, mais pas de se diriger avec précision. Pour cela, il faudrait pouvoir contrôler chacun des segments indépendamment des autres, et c’est là la difficulté pour les ingénieurs…
Vidéo de Robojelly, le robot méduse :
Source : 20 Minutes
Un très belle exemple d’autonomie pour ce robot qui est dans de l’eau. Si On réussi à faire cela avec l’air on pourra faire voler de micro robot.
Quand au problème de diriger le robot méduse au bon endroit il va falloir embarquer un calculateur supplémentaire pour connaître la position actuelle et calculer les mouvements des segments pour atteindre la cible. Pas simple car il faut également tenir compte des éventuelles courants qui peuvent emmener le robot méduse à l’opposé de la direction souhaitée.
Bon courage aux ingénieurs !
Olivier de positron-libre.
Pas mal cette méduse. Sinon il y a aussi les Robo Fish qui viennent de débarquer et qui font un carton en France, ce jouet aquatique a un tel succès qu’il est difficile d’en trouver dans le commerce. http://www.poisson-robot.com