L’édition du jour (23/11/2012) du journal « 20 Minutes » nous propose un article sur les robots.
Ci-dessous, quelques extraits de l’article du Journal 20 Minutes : « Robots, c’est pas que de la SF »
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« Dites à quelqu’un qu’il va se faire opérer par un robot… C’est pourtant plus sûr, le geste sera mieux contrôlé« , soupire Girolamo Rammuni, historien des sciences et commissaire de l’exposition « Et l’homme… créa le robot », au musée des Arts et Métiers. Le robot continue de faire peur. Le marché de la robotique de service devrait connaître une croissance exponentielle, en passant de 3,3 milliards de dollars en 2008, à 85,5 en 2018, selon l’International Federation of Robotic – ifr. (…).
Pour Daniel H. Wilson, auteur du thriller Robocalypse (Fleuve Noir, 20,90 €) qui sera adapté au ciné par Spielberg, « les Androïdes ne respirent pas, ne clignent pas des yeux et bougent bizarrement. Nous, les êtres humains, interprétons cela comme des signes de maladie. Cela s’appelle l’effet psychologique de la Vallée dérangeante – Uncanny Valley. » Une peur très occidentale. Au Japon, depuis le manga Astro Boy de Osamu Tezuka, l’animation (« Gundam », « Patlabor »…) promeut au contraire des robots au service de l’homme. (…)
Plus d’informations sur Robots, c’est pas que de la Science-Fiction – Article du journal 20 Minutes dans la suite …
La chorégraphe Blanca Li prépare une création avec huit danseurs et autant de robots, dont Nao, créature d’Aldebaran Robotics, un robot français qui est déjà présent dans plus de 200 écoles et « enseigne » comme assistant du prof dans 80 classes. « Je passe du temps avec lui. On peut développer une vraie relation avec un robot super mignon, sourit-elle. Et il peut transmettre de l’émotion avec son mouvement. (…).
Or pour les roboticiens, c’est très important aussi. Car les robots sont destinés à être adoptés par un public, et à être utilisés. »
Faire en sorte qu’on puisse s’attacher à une machine devient un enjeu. « Le vrai défi intellectuel et de conception, c’est le robot compagnon, explique Girolamo Rammuni« , citant l’exemple de personnes âgées qui se laissent mourir en perdant leur animal de compagnie.
Le robot chien leur resterait fidèle pour l’éternité. (…) « les robots ne sont pas là pour nous remplacer« , assure l’historien. Retournons donc à nos films, romans et séries de science-fiction, d’autant plus, ajoute l’historien, que « la création artistique a souvent anticipé la réalité technique« .
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Source : Journal 20 Minutes