A l’EPFL (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne), les chercheurs du Laboratory of Intelligent Systems (LIS) dirigé par le professeur Dario Floreano, ont conçu un micro-robot de 5cm de haut, étant capable d‘effectuer des bonds jusqu’à 1,4 mètres de haut, soit pas moins de 27 fois sa taille !!!
Comparé à des robots équipés d’un dispositif leur permettant également de sauter, cela représente une amplitude 10 fois plus importante pour ce mini-robot sauterelle, qui vient compléter la grande famille des Robots-Insectes !
Le principe de fonctionnement de la propulsion est le suivant :
Le robot sauteur stocke de l’énergie dans un ressort en utilisant un petit moteur électrique entraînant une came. Cette came assure la transformation du mouvement de rotation en un mouvement de translation. Les pattes du robot peuvent être ajustées en fonction de la puissance d’impulsion ou encore de l’angle de décollage.
Equipé d’une mini-batterie pour alimenter le tout, et ne pesant pas plus de 7 grammes, le robot-sauterelle peut effectuer jusqu’à 320 sauts à intervalles de 3 secondes.
Vidéo du Robot Sauteur de l’EPFL :
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Les robots intelligents s’inspirent des schémas de fonctionnement du cerveau humain. Et quand les théories de la neuroscience – ici, le connexionisme est remis en cause – évoluent, la robotique aussi. Cette théorie repose sur l’idée que l’intelligence n’est pas un processus linéaire, mais consiste en un ensemble de petits processus simples reliés entre eux : pour simplifier c’est la connexion entre les neurones qui serait à la base de l’intelligence. Notre cerveau créerait cette architecture au fur et à mesure de l’apprentissage. C’est ici qu’intervient la théorie du contrôle, soutenue par Asim Roy : il y aurait d’autres parties du cerveau, des contrôleurs, qui régiraient ce réseau de neurones. C’est le concept défendu dans la publication de « Connectionism, Controllers and a Brain Theory » par ce professeur à la W. P. Carey School of Business. » Selon la théorie du contrôle, si j’apprends à jouer aux échecs, une partie de mon cerveau m’y aide« , Axel Buendia, docteur en Intelligence Artificielle et dirigeant de la société 




